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14 August 2025

L’assurance en Guinée : état des lieux et le rôle de Jaabi dans la transformation du secteur

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L’assurance en Guinée : état des lieux et le rôle de Jaabi dans la transformation du secteur

En Guinée, l’assurance reste souvent perçue comme une affaire compliquée, réservée aux élites ou aux grandes entreprises. Pourtant, dans notre contexte marqué par les imprévus – accidents de la route, maladies soudaines, pertes de revenus, incendies ou dégâts naturels – disposer d’une assurance peut faire toute la différence.

Aujourd’hui encore, la grande majorité des Guinéens ne sont pas assurés. Cette situation n’est pas due à un manque de besoin, mais à un manque d’accès, de compréhension et de confiance dans le système. C’est dans ce contexte que Jaabi entend jouer un rôle essentiel, en rendant l’assurance simple, accessible et adaptée à notre réalité guinéenne.

Un secteur jeune mais structuré

Le marché guinéen de l’assurance est encadré par la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), qui veille à la solidité et à la transparence des compagnies. Elle autorise et contrôle les assureurs, impose des règles pour protéger les assurés et lutte contre les dérives comme le blanchiment d’argent.

Malgré cette structuration, le taux de pénétration de l’assurance reste inférieur à 1 %, selon le Rapport 2022 de la BCRG. À titre de comparaison, ce taux est de 3 % au Sénégal et dépasse 10 % en Afrique du Sud (source : FANAF, 2023).

Qui sont les acteurs présents sur le marché ?

La Guinée compte actuellement une douzaine de compagnies d’assurance, dont :

  • ACTIVA Guinée
  • SUNU Assurances (IARD et Vie)
  • NSIA
  • Lanala
  • Vista Assurances

Ces sociétés proposent des produits classiques comme l’assurance automobile, l’assurance santé, l’assurance vie, ou encore l’assurance habitation. Toutefois, l’offre reste peu connue du grand public, en particulier en dehors de Conakry.

À côté des assureurs, le secteur compte des courtiers, des agents, des experts en sinistres et des actuaires. Mais ces profils sont encore rares, et souvent concentrés dans la capitale.

Pourquoi si peu de Guinéens sont assurés ?

Le faible usage de l’assurance en Guinée s’explique par plusieurs facteurs :

  1. Méconnaissance du rôle de l’assurance
    Beaucoup pensent qu’il s’agit d’une dépense inutile ou qu’ils « verront le problème quand il arrivera ». Cette approche, bien que compréhensible dans un contexte de ressources limitées, expose les familles à des risques majeurs.

  2. Offres mal adaptées au quotidien
    La majorité des produits actuels ne prennent pas en compte la réalité des revenus informels, le mode de vie rural ou les priorités locales.

  3. Défiance envers les assureurs
    Des retards de paiement, des contrats peu clairs ou mal expliqués ont contribué à créer une image négative du secteur.

  4. Concentration géographique des services
    En dehors de Conakry, il est très difficile de souscrire à une assurance ou d’avoir un accompagnement. Pourtant, près de 60 % de la population vit en milieu rural (source : Institut National de la Statistique, 2021).

  5. Manque de culture assurantielle
    En Guinée, les solidarités familiales ou communautaires jouent traditionnellement le rôle de filet de sécurité. Mais avec la hausse du coût de la vie, l’urbanisation et l’émigration, ces mécanismes sont sous pression.

Un potentiel considérable

Malgré ces défis, plusieurs signaux montrent que l’assurance peut se développer :

  • L’usage massif du téléphone mobile : Plus de 70 % des Guinéens possèdent un téléphone portable (source : ARPT, 2023). C’est une porte d’entrée vers des services digitaux simples.

  • La diaspora guinéenne en soutien : Chaque année, les transferts de fonds de la diaspora dépassent les 500 millions de dollars (source : Banque Mondiale, 2022). Offrir à ces expatriés la possibilité d’assurer directement la santé, les biens ou la vie de leurs proches représente une solution innovante.

  • Le besoin croissant de sécurité : Avec l’augmentation des accidents de la circulation, des incendies de marché ou des évacuations sanitaires coûteuses, la demande potentielle est bien réelle.

Jaabi : une solution digitale pour démocratiser l’assurance

Jaabi est une plateforme technologique créée pour répondre à cette double problématique : rendre l’assurance plus accessible pour les Guinéens vivant au pays comme à l’étranger.

Concrètement, Jaabi permet :

  • De comparer plusieurs offres d’assurance, simples, traduites en langage clair, et adaptées aux besoins du quotidien (santé, auto, scolaire, funérailles).

  • De souscrire directement depuis son téléphone, sans avoir besoin de se déplacer ni de remplir de lourdes formalités.

  • De gérer son contrat et déclarer un sinistre par WhatsApp ou via une application mobile.

  • D’être accompagné par une équipe locale, qui comprend la réalité guinéenne et parle les langues du pays.

Jaabi travaille en partenariat avec des assureurs agréés par la BCRG, en garantissant une transparence totale sur les tarifs, les garanties et les délais de remboursement.

Pour la diaspora : assurer autrement sa famille

Jusqu’ici, aider ses proches en Guinée passait presque exclusivement par des envois d’argent. Avec Jaabi, vous pouvez directement souscrire une assurance santé pour votre mère à Labé, protéger la moto de votre frère à Kindia ou assurer les frais de funérailles de votre oncle à Kankan.

Cela permet à la diaspora d’assurer un soutien plus structuré, moins imprévisible et souvent plus économique que les transferts mensuels.

Conclusion : l’assurance, un outil de stabilité et d’avenir

Dans un pays comme la Guinée, où les aléas de la vie peuvent avoir des conséquences lourdes sur le plan financier et social, l’assurance doit sortir de sa marginalité. C’est un outil essentiel de stabilité pour les familles, de résilience pour les entrepreneurs, et de modernisation pour l’économie.

Avec des solutions comme Jaabi, cette protection devient enfin accessible à tous – de Conakry à Paris, de Kankan à New York.